Écrit par La rédaction Meilleurtaux Belgique. Mis à jour le 2 juin 2025.
Temps de lecture : 3 min

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L’ère numérique a vu émerger une multitude d’applications et de logiciels destinés à simplifier la réalisation des états des lieux locatifs. Ces outils promettent rapidité et efficacité, mais leur prolifération, parfois sans l’encadrement nécessaire, interroge sur leur fiabilité en cas de contentieux. La précision de ce document est en effet primordiale pour prévenir les conflits entre propriétaires et locataires concernant d’éventuels dommages.

Une précision souvent insuffisante

Le développement rapide de solutions numériques pour la réalisation des états des lieux, à l’image de homePad ou Startloc, reflète une tendance à la dématérialisation croissante du secteur immobilier. Si ces logiciels séduisent par leur facilité d’usage et leur esthétique soignée, leur fiabilité fait débat. Les états des lieux produits via ces outils s’appuient bien souvent sur des gabarits préétablis, sans tenir compte des particularités des matériaux ou des caractéristiques propres à chaque logement.

ImportantCette approche uniformisée affaiblit la solidité du document en cas de litige, d’autant plus lorsque les constats sont exprimés de manière imprécise ou que des éléments techniques sont omis. En privilégiant la rapidité d’exécution, ils font parfois l’impasse sur la précision descriptive nécessaire à la valeur probante du rapport.

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Le défi de la formation

Le recours à ces applications est souvent délégué à des opérateurs peu qualifiés, parfois sans réelle compétence technique, ce qui accroît significativement le risque d’imprécisions. Développées hors du territoire, nombre d’entre elles ignorent les spécificités réglementaires locales, compliquant davantage l’établissement d’un constat fiable et pertinent.

Faute de formation, les intervenants se retrouvent absorbés par l’interface de leur tablette et ne détectent ni les signes discrets de détérioration ni les prémices d’usure. L’exercice se réduit alors à une procédure expéditive, privée de la rigueur nécessaire pour garantir la solidité juridique du document.

Lors de la sortie du locataire, ces approximations initiales peuvent entraîner des désaccords, souvent difficiles à arbitrer en l’absence d’un document suffisamment détaillé. Une telle insécurité juridique fragilise la relation contractuelle et peut impacter la rentabilité d’un investissement locatif, notamment lorsque des travaux de remise en état sont contestés. Dans certains cas, seule l’intervention d’un expert judiciaire permet de rétablir une évaluation équitable entre les parties.

L’état des lieux est un document clé du bail, essentiel pour établir les responsabilités en cas de dégradations. Il exige une description rigoureuse de chaque pièce, incluant revêtements, équipements, systèmes de chauffage et ventilation. Le rapport n’est valide qu’avec la signature des deux parties ou d’un expert désigné conjointement.

A retenir
  • La simplification apparente de l’état des lieux via des plateformes numériques ne doit pas masquer l’impératif de fiabilité.
  • L’intervention de professionnels qualifiés demeure indispensable pour garantir la valeur juridique de ce document et prévenir les conflits.
  • À défaut, les bailleurs et les locataires s’exposent à des risques considérables, transformant un outil de gestion locative en source de litiges chronophages et coûteux.
Source : L’Echo

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