Écrit par La rédaction Meilleurtaux Belgique. Mis à jour le 11 septembre 2025.
Temps de lecture : 2 min

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Les nouvelles mesures visant à renforcer l’encadrement des activités locatives à Bruxelles impactent le marché immobilier dans la région. Un grand nombre de bailleurs, en particulier des professionnels qui ont spéculé dans le secteur, ont choisi de céder leurs biens.

À retenir
  • Les nouvelles dispositions réglementaires ciblant les bailleurs bruxellois les incitent à céder leurs biens, ce qui fait bondir l’offre sur le marché immobilier.
  • L’abondance de l’offre joue en faveur des acheteurs, négocier des décotes allant jusqu’à 15 % sur les prix affichés est tout à fait possible.
  • Les immeubles de qualité sont toutefois rares, et pour les acquérir, il faut y mettre le prix.

Déséquilibre marqué entre offre abondante et demande contenue

La plupart des bailleurs qui ont décidé de sortir du marché locatif bruxellois sont des investisseurs qui ont souscrit un emprunt pour financer leurs projets. À l’époque, les prix de l’immobilier étaient assez élevés, mais ils comptaient sur la déductibilité des intérêts pour rentabiliser leurs activités.

Or, la suppression de ce dispositif et l’interdiction de fixer un loyer dépassant de 20 % le loyer de référence font chuter les rendements . Pour ceux qui ont opté pour les baux de courte durée, la révision à la hausse des tarifs entre deux locataires n’est plus autorisée. Toutes ces législations ont amené les bailleurs à s’interroger sur la pertinence et l’intérêt d’investir dans le locatif dans cette région. Ils préfèrent ainsi vendre leurs biens afin de diminuer leurs charges et de pouvoir placer leur argent dans des actifs plus rémunérateurs.

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Une opportunité à saisir pour les acheteurs

Ce phénomène fait bondir l’offre sur le marché. Cette abondance joue en faveur des acheteurs, car il est possible de négocier des décotes allant de 10 % à 15 % sur les prix affichés par les vendeurs. Néanmoins, cela implique parfois de faire des concessions sur les finitions, les équipements, etc. Ceux qui exigent des biens de meilleure facture devront en revanche consentir à débourser davantage.

Autre point positif, les taux du crédit hypothécaire affichent une légère hausse en ce mois de septembre. Les meilleurs dossiers peuvent néanmoins obtenir des taux plus avantageux, soit aux environs de 3 % sur un prêt de 25 ans (les taux fixes oscillent actuellement autour de 3,25 % pour les quotités inférieures ou égales à 90 %).

Source : L’Echo

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La rédaction Meilleurtaux Belgique

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