Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 15 mai 2025.
Temps de lecture : 3 min

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Comme les autres secteurs d’activité, celui de l’immobilier a également été bousculé par l’avènement de l’IA. En effet, cette nouvelle technologie peut entre autres rendre plus simple la gestion du patrimoine locatif. Néanmoins, les experts appellent à la prudence. Les informations fournies par l’IA ne sont pas toujours fiables à 100 %.

Quelles sont les potentialités de l’IA pouvant être exploitées par l’investisseur immobilier ?

Le gestionnaire d’un patrimoine locatif peut recourir à l’intelligence artificielle pour optimiser les visuels pour les annonces (retoucher les photos, suggérer un aménagement intérieur d’un logement ou d’un local vide, etc.), rédiger le contrat de bail, analyser des données chiffrées et calculer les rendements bruts ou nets sur la base des revenus locatifs sur une période définie.

Il va sans dire que l’IA peut effectuer une simulation de l’effet du crédit hypothécaire et de la fiscalité sur l’investissement locatif.

ImportantMalgré tout, les experts rappellent l’importance de bien vérifier les résultats avant de les valider. En outre, il convient de fournir des données justes (prix d’acquisition, loyers, charges, prêt, taux d’intérêt, apport personnel…) afin d’éviter les erreurs de calcul ou de projections.

La prudence reste également de mise pour les documents générés par l’IA (contrat de bail, lettre de relance pour loyers impayés, préavis de fin de bail, notes d’informations pour les locataires). Ceux-ci doivent être conformes aux dispositions légales et réglementations en vigueur, ainsi qu’aux exigences de la région où le bien est situé.

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Les précautions à prendre lors de l’usage de l’IA

Pour un gestionnaire de patrimoine locatif, le recours à l’IA nécessite des précautions particulières, notamment si cette technologie a servi dans la rédaction du contrat de bail.

Les professionnels recommandent ainsi l’insertion d’une clause indiquant que le document a été généré à l’aide d’un outil d’automatisation.

Enfin, si l’investisseur l’a utilisée pour effectuer des estimations, il importe d’y inclure une clause de limitation de responsabilité en prévention d’un écart significatif entre la réalité du marché et les chiffres fournis par l’IA.

A retenir
  • L’IA permet d’automatiser les tâches récurrentes et fastidieuses qui incombent au gestionnaire de patrimoine locatif (rédaction du contrat de bail, production des annonces, calcul des rendements…).
  • Les experts recommandent de bien vérifier les résultats fournis par ces outils avant de les valider.
  • Il convient également d’insérer des clauses indiquant que les documents ont été générés par l’IA et limitant sa responsabilité, notamment si ceux-ci présentent des estimations chiffrées.
Source : L’Echo

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La rédaction Meilleurtaux

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