Bruxelles : le marché locatif déserté peu à peu par les bailleurs privés
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le 19 mars 2025.
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La promesse Meilleurtaux 
L’investissement locatif est devenu de moins en moins attractif pour les Bruxellois ces dernières années. D’après une étude récente, environ 30 % des bailleurs particuliers envisagent de quitter le marché d’ici 2028.
Une gestion jugée complexe
Les bailleurs privés estiment que
La gestion locative est plus complexe comparée à celle des autres placements.
Certains d’entre eux préfèrent ainsi vendre leur bien et faire fructifier leur argent par le biais d’actifs financiers. Leur décision est également motivée par les contraintes liées à la rénovation énergétique, avec des échéances qui se profilent à court et moyen terme.
ImportantMais, ce mouvement met le marché locatif bruxellois sous tension, car la demande demeure élevée alors que l’offre commence à se raréfier.
Il est utile de souligner que ces bailleurs n’ont jamais fait face à des vacances locatives ou des problèmes d’impayé, mais pour certains d’entre eux, diversifier leur portefeuille d’investissement s’avère plus intéressant que de bloquer leurs liquidités dans la pierre.
Pour ceux qui veulent profiter de cette opportunité pour se lancer dans l’investissement locatif, il est possible de devenir propriétaire et de démarrer le projet, même sans disposer de fonds propres suffisants, en souscrivant un prêt hypothécaire. Pour cela, l’accompagnement et les conseils avisés d’un courtier sont plus que nécessaires dans le choix des offres les plus adaptées à ses besoins.
Quel taux pour votre projet ?Un défi majeur pour les autorités gouvernementales
La désertion du marché locatif bruxellois par les bailleurs privés pourrait engendrer une crise de logement dans cette région où la demande reste forte.
Les autorités doivent réagir rapidement en apportant des solutions pertinentes. Il convient non seulement de maintenir les particuliers sur le marché, mais aussi d’attirer de nouveaux investisseurs en vue d’étoffer l’offre. Parmi les mesures incitatives suggérées figurent les dispositifs fiscaux, les aides bien ciblées, ou encore le renforcement du soutien aux agences immobilières sociales.
Certains professionnels du secteur ont indiqué que les locataires ont notamment besoin de bailleurs qui ne se focalisent pas uniquement sur le rendement élevé de leurs placements, mais qui se soucient également de leur bien-être et de leurs problèmes.
- La gestion complexe de la location à Bruxelles incite les bailleurs privés à quitter peu à peu le marché
- Ce mouvement met le marché locatif sous tension, car la demande demeure forte
- Les autorités gouvernementales devraient mettre en œuvre des mesures visant à encourager ces bailleurs à rester sur le marché, et à attirer de nouveaux investisseurs
Source : L’Echo
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La rédaction Meilleurtaux