Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 4 mars 2025.
Temps de lecture : 3 min

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État des lieux des crédits à la consommation en 2024

L’analyse des données du Retail Credit Committee de Febelfin révèle une dynamique contrastée du marché du crédit à la consommation belge en 2024. Tandis que certains secteurs affichent une croissance notable, d’autres connaissent un ralentissement marqué, soulignant l’impact des facteurs économiques et environnementaux sur les décisions des ménages.

Une baisse marquée des crédits pour les rénovations énergétiques

Alors que les prêts hypothécaires conservent une certaine stabilité, les crédits à la consommation pour la rénovation énergétique s’effondrent en 2024. Le RCC de Febelfin a constaté une chute de 45 % du nombre de contrats et une diminution de 25,9 % des montants accordés.

Cette tendance n’est pas isolée et reflète un phénomène plus large : en 2024, la production des crédits à la consommation pour des travaux de rénovation généraux (hors amélioration énergétique) a reculé, de 23 % en nombre et de 12,1 % en montant.

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Les prix de l’énergie et les incertitudes fiscales en cause

Le retour à des prix de l’énergie plus stables a eu un effet direct sur les prêts rénovation pour les logements. La pression ressentie par les ménages pendant la crise énergétique, qui les poussait à réduire la consommation d’électricité ou de gaz, s’est atténuée, entraînant ainsi une baisse de la demande de crédits dédiés à de tels projets.

Par ailleurs, le flou entourant les incitations fiscales régionales constitue un obstacle supplémentaire. En l’absence de politiques claires et cohérentes en la matière, les ménages peuvent hésiter à entreprendre des travaux, craignant un manque de soutien financier prévisible et pérenne. Cette instabilité des aides publiques engendre une perception d’un retour sur investissement trop aléatoire.

Les enjeux climatiques et économiques

La rénovation énergétique demeure un levier essentiel pour atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Europe à l’horizon 2050. La neutralité carbone ne pourra être effective qu’à travers des efforts significatifs visant à renforcer l’efficacité énergétique des bâtiments, un secteur connu pour être un gros émetteur de gaz à effet de serre.

Dans cette perspective, ces réhabilitations ne représentent pas seulement une opportunité pour les ménages d’améliorer leur confort de vie, mais aussi un moyen de préserver la valeur de leur patrimoine immobilier face à la hausse des coûts de l’énergie. Afin de rendre ces travaux plus accessibles, de nombreuses options de financement existent, notamment le prêt énergie.

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Forte progression du marché des véhicules écologiques

En revanche, un secteur qui semble tirer son épingle du jeu est celui de l’automobile, avec une augmentation notable des crédits pour l’achat de voitures neuves et d’occasion. Ce secteur enregistre une croissance globale de 10,2 % en valeur et 7,8 % en nombre. En parallèle, un intérêt grandissant pour les véhicules écologiques se manifeste, bien que leur part de marché reste encore faible.

Pour financer ces achats, les consommateurs disposent de diverses options, allant du prêt voiture classique ou au prêt voiture d’occasion selon la catégorie de véhicule visé, neuf ou de seconde main en passant par le prêt personnel.

À retenir
  • En 2024, les crédits à la consommation en Belgique présentent une contradiction : alors que l’urgence climatique s’accentue, l’engagement en faveur de la rénovation énergétique recule, menaçant les objectifs fixés à l’échelle européenne.
  • Ce phénomène s’explique principalement par la stabilité des prix de l’énergie et le manque de clarté des dispositifs fiscaux.
  • Sans actions ciblées et un soutien financier renforcé, la Belgique risque de ralentir sa progression vers la neutralité carbone.

Source : Febelfin

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