Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 3 avril 2025.
Temps de lecture : 3 min

À mesure que l’espérance de vie augmente, de plus en plus de seniors belges envisagent de devenir propriétaires, même à un âge avancé. Mais est-il encore possible de souscrire un crédit hypothécaire après 55 ou 65 ans ? Si la loi n’impose aucune limite d’âge, les banques adoptent néanmoins une approche prudente face aux risques liés à la baisse des revenus et à l’espérance de vie.

Aucune limite d’âge en théorie, mais des conditions d’octroi plus strictes et une capacité d’emprunt limitée

ImportantEn Belgique, la loi est claire. Il n’existe pas d’âge maximum légal pour souscrire un crédit hypothécaire. Cela offre des perspectives aux seniors souhaitant investir dans l’immobilier.

Cependant, les banques évaluent attentivement chaque dossier. Elles prennent en compte divers critères, tels que la capacité de remboursement. En effet, la fin de la vie active correspond généralement à une baisse de revenus. Chez ING, l’emprunteur doit avoir maximum 75 ans à la fin du prêt.

De même, la durée de remboursement autorisée diminue avec l’âge. Par exemple, chez BNPP Fortis, les emprunteurs âgés de plus de 65 ans sont soumis à des échéanciers de remboursement plus courts (129 mois en moyenne contre 238 mois pour les autres catégories de client).

Pour pallier ces contraintes, des solutions alternatives comme le crédit pont peuvent être envisagées. Celui-ci est remboursé à la vente du bien actuel. En outre, prévoir un apport personnel conséquent peut faciliter l’accès au financement.

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L’âge pèse sur le montant de l’assurance solde restant dû

Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, l’assurance solde restant dû (ASRD) est souvent exigée par les banques pour accorder un prêt hypothécaire.

ImportantPour les seniors, son coût augmente avec l’âge, puisqu’elle est calculée en fonction de la durée du contrat et du risque de décès. Une personne de 70 ans déboursera ainsi une prime bien plus élevée qu’un emprunteur de 40 ans, ce qui peut alourdir le coût total du crédit et dissuader certains candidats.

Cependant, des solutions existent pour alléger cette charge. Souscrire une ASRD auprès de l’établissement prêteur permet de bénéficier d’une réduction sur le taux d’intérêt. C’est notamment le cas chez ING.

Par ailleurs, présenter un apport personnel important ou des garanties solides, comme des placements, peuvent compenser un refus d’assurance ou limiter son impact financier.

Enfin, le recours à un comparateur doit être systématique pour atténuer le coût de cette charge et optimiser le dossier de crédit.

Source : L’Echo

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La rédaction Meilleurtaux